Yahia Ayache

Yahia Ayache dit l'ingénieur, né en 1965 et mort le 5 janvier 1996 dans la Bande de Gaza, était l'artificier et l'un des principaux chefs de l'aile militaire du Hamas, les Brigades Izz al-Din al-Qassam.

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Membre du Hamas - Personnalité de la mouvance islamiste - Mouvance islamiste - Islamisme - Naissance en 1965 - Décès en 1996 - Personnalité politique palestinienne assassinée

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Yahia Ayache (???? ????) dit l'ingénieur, né en 1965 et mort le 5 janvier 1996 dans la Bande de Gaza, était l'artificier et l'un des principaux chefs de l'aile militaire du Hamas, les Brigades Izz al-Din al-Qassam. Présumé responsable de la plupart d'attentats-suicides antérieurs du Hamas, il a été assassiné par le Shin Bet en janvier 1996 sous les ordres du Premier ministre Shimon Pérès, ce qui provoqua en retour une nouvelle vague d'attentats-suicides du Hamas (quatre de février à mars 1996) ^[1].

Biographie

Yahia Ayache est né dans une famille de modestes agriculteurs du village de Rafat en Cisjordanie (près de Naplouse). Il est diplômé en ingénierie électrique de l'université de Beir Zeit. Il entre dans la clandestinité en juillet 1992 suite à son refus de se rendre à une convocation du Shin Beth. Il a organisé une série d'attentats-suicides qui en ont fait un héros populaire sur une partie de la scène palestinienne.

Responsable d'une série d'attentats en Israël, il est assassiné le 5 janvier 1996^[2] par le Shin Beth qui fait exploser une mini bombe positionnée dans son téléphone portable.

L'opération met un terme aux efforts de Yasser Arafat de convaincre le Hamas de présenter des candidats aux élections législatives de 1996^[3]. Certains candidats aux élections soutenant le processus de la paix et qui n'étaient pas en accord avec sa ligne politique, décident de suspendre leur campagne pendant les trois jours de deuil proclamés par le Hamas^[4].

Plus de 100 000 personnes assisteront à ses funérailles. Le Hamas répond par quatre attentats-suicides à Jérusalem et Ashkelon deux mois plus tard, faisant plus de 60 victimes israéliennes, la majorité sont des enfants qui s'apprétaient à célébrer la fête juive de Pourim^[3].

Une chanson de la chanteuse libanaise Fayrouz lui est consacré :'Talfan Ayyash' (Ayache a téléphoné).

Notes

↑ Ehud Sprinzak, «Rational Fanatics», Foreign Policy, n°120, septembre-octobre 2000 (8 pages)
↑ “Yasser Arafat accuse Israël du meurtre de Yehia Ayache”, L'Humanité, 08/01/1996
Arafat : la poudre et la paix par Janet Wallach et John Wallach - éd. Bayard ISBN 978-2-227-13510-9
↑ Xavier Baron : Les Palestiniens, Genèse d'une nation. p 648.

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