Khaled Mechaal

Khaled Mechaal ou Machaal ou Meshal est un des dirigeants de l'organisation islamiste palestinienne Hamas. Il est quelquefois aussi présenté comme le dirigeant politique de la branche syrienne du Hamas.



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Membre du Hamas - Personnalité de la mouvance islamiste - Mouvance islamiste - Islamisme - Victime d'une tentative de meurtre - Naissance en Palestine - Naissance en 1956

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  • Khaled Mechaal est le chef du bureau politique du mouvement islamiste palestinien Hamas. Après avoir défendu une ligne dure à l'égard de l'État d'Israël, ... (source : tolerance)
  • ... " Khaled Mechaal est un homme sage", l'a ainsi qualifié le président de ... été désigné comme une cible potentielle par Israël qui l'acusait de commanditer depuis Damas les attentats anti-israéliens commis par le Hamas.... (source : palestine.over-blog)
  • Le chef de la formation islamiste palestinienne, Khaled Mechaal, est arrivé, ... du Hamas au gouvernement, en mars 2006 : reconnaissance d'Israël et des ... (source : rfi)
Khaled Meshaal

Khaled Mechaal ou Machaal ou Meshal (en arabe : ???? ????) (né en 1956 -) est un des dirigeants de l'organisation islamiste palestinienne Hamas. Il est quelquefois aussi présenté comme le dirigeant politique de la branche syrienne du Hamas. Il agit actuellement depuis Damas.

Tandis qu'il était le dirigeant de la branche jordanienne du Hamas, il est visé par une tentative d'assassinat du Mossad israélien le 25 septembre 1997, sous le gouvernement de Benjamin Netanyahou. Deux agents israéliens introduits en Jordanie avec des passeports canadiens lui injectent une substance toxique. Ils sont arrêtés sur-le-champ. Le cabinet de Benjamin Netanyahou refusa tout d'abord de délivrer l'antidote. Furieux, le roi Hussein de Jordanie avait parlé de les pendre si Israël ne fournissait pas immédiatement ce dernier. Sous les pressions américaines de Bill Clinton et devant l'importance médiatique prise par cette opération, Israël a dû s'exécuter, et , pour récupérer ses deux agents, libérer en outre le cheikh Ahmed Yassine (fondateur et leader spirituel du Hamas), alors emprisonné par l'État hébreu.

En août 1999, la police jordanienne produit une demande d'arrestation de Khaled Mechaal, à la veille d'une visite en Jordanie de la secrétaire d'État américaine, Madeleine Albright.

En octobre 2002, les services du renseignement israélien ont appris qu'une entrevue entre Mechaal et le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait eu lieu et avait été jugée "excellente" par le Hamas, selon certains documents trouvés [1].

Mechaal a critiqué l'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et refusé de suivre ses demandes de cessez-le-feu avec Israël. Il assiste tout de même aux funérailles d'Arafat au Caire le 12 novembre 2004.

Le 9 décembre 2005, Mechaal s'est adressé à une foule rassemblée à Damas et a déclaré, à propos de la trêve de l'année 2005 qui se terminait : «Nous ne prolongerons pas la trêve et notre peuple doit se préparer à une reprise du conflit armé».

Après la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de 2006, Mechaal déclare que le Hamas n'a aucune intention de désarmer. Il souhaite que le Hamas rassemble les armes des différentes factions palestiniennes et forme une armée unifiée palestinienne, une armée qui «protègerait le peuple palestinien contre des agressions».

Ne se sentant nullement engagé par la feuille de route, il fait une nouvelle déclaration en février 2006 à un journal russe : «Si Israël reconnait nos droits et s'engage à se retirer de l'ensemble des territoires occupés, le Hamas, et avec lui la totalité du peuple palestinien, décideront de mettre un terme à la résistance armée».

Depuis Damas, où il vit pour des raisons de sécurité, Khaled Mechaal a rejeté le vendredi 10 mars 2006 le plan présenté la veille par le Premier ministre israélien par intérim Ehud Olmert visant, en cas de victoire de son parti, Kadima aux élections législatives du 28 mars, à fixer unilatéralement, d'ici 2010, les frontières israéliennes, qualifiant ce projet de «déclaration de guerre». Il a surtout déclaré : «Il ne s'agit pas d'un plan de paix, mais d'une déclaration de guerre qui permettra à Israël de rester dans une grande partie de la Cisjordanie, de maintenir le mur et les colonies, de refuser toute concession sur Jérusalem-Est et de rejeter le droit de retour des Palestiniens».

Le 10 janvier 2007, il reconnaît implicitement l'existence de l'État d'Israël[1], tout en admettant que l'absence d'un État palestinien est problématique : «Il va rester un État qui se nomme Israël, c'est un fait. Le problème, ce n'est pas l'existence d'une entité qui se nomme Israël. Le problème, c'est que l'État palestinien n'existe pas».

Notes et références

  1. Le Hamas reconnaît implicitement Israël

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