Jean-Marie Bigard

Jean-Marie Bigard est un humoriste, acteur et réalisateur français.



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Jean-Marie Bigard
Jean-Marie Bigard.jpg
Naissance 17 mai 1954 (1954-05-17)
Troyes, France France
Nationalité France Française
Profession (s) Humoriste
Acteur
Réalisateur
Conjoint (s) Claudia : mariage le 18 février 1991 à la séparation en août 2009
Enfant (s) Sasha né le 19 juin 2009

Jean-Marie Bigard (né le 17 mai 1954 à Troyes[1], [2]) est un humoriste, acteur et réalisateur français.

Biographie

Enfance et adolescence

Quatrième enfant d'une famille d'origine modeste (père charcutier ayant dû renoncer à son activité de commerçant-artisan indépendant pour raisons de santé, et mère ouvrière chez un sous-traitant de l'industrie automobile), il passe dans «un bonheur sans tache» ses vacances d'été dans une ferme de l'Aube qu'exploitent ses grands-parents maternels, et vit avec «tristesse» la rentrée scolaire de mi-septembre[3].

Dès le début allergique aux «contraintes» ainsi qu'à l'«enfermement» inhérents à l'école, attaché à sa mère et «trop rétif au travail», il sait néenmoins quelquefois se motiver et se montre particulièrement sensible aux encouragements. Pouvant réussir et conscient de n'être «pas plus con que les autres», la puberté et la découverte des filles «donnant à la vie quelque chose d'enivrant» le détournent néenmoins de sa scolarité au point qu'après avoir redoublé sa classe de quatrième, il est mis en pension dans le collège privé de Mesnil-Saint-Loup[4]. Ses parents font ce sacrifice financier pour lui permettre de réussir mais comme son frère aîné, il n'évitera pas son orientation, à 16 ans, pour un BEP de mécanique générale, à préparer en 3 ans en lycée technique.

Par contre, son assiduité et sa réussite dans la pratique du handball lui vaudront, seules, les éloges de son frère aîné et la fierté de son père, quand, «choisi dans l'équipe juniors de la région Nord-Est de la France»[5] qui gagnera le tournoi, il revient avec une médaille.

Premières expériences professionnelles

Sa formation en lycée technique terminée, et ne voulant en particulier pas devenir ouvrier comme sa mère et ses deux sœurs, «à tenir la cadence» en usine, «à travailler, travailler, en se privant de tout» pour arriver à la cinquantaine usé et brisé, il préfère «ne rien branler»[6], et vit d'expédients et autres petits boulots. Initialement pompiste quelques mois, il met à profit ses connaissances en mécanique pour organiser un commerce de vieilles tractions Citroën avec trois copains ayant échappé eux aussi au service militaire. Ils parcourent la campagne pour racheter les véhicules abandonnés au fond des granges, les retapent et les revendent à Paris pour à peu près trente fois le prix d'achat, n'acceptant qu'en cas d'absolue obligation une embauche de trois mois dans une usine locale, pour «profiter des indemnités de chômage pendant les neuf suivants»[7].

Le poste de barman dans un café du centre-ville de Troyes (accepté pour soulager sa mère, gravement malade et hospitalisée, de la honte d'avoir un fils sans métier) lui confirme ce qu'il avait apprécié une fois déjà à l'école, au CM2 : entendre des compliments à propos de son travail. Son don de potache pour créer autour de lui des «attroupements dans la cour de récréation ou dans la classe lorsque le prof n'est plus là, en grimpant sur son bureau, »[8], prend corps davantage derrière le bar, «à rigoler, à déconner, à veiller à ce que chacun soit content», à faire tout seul «tourner la baraque»[9].

Alors âgé de vingt ans, le décès de sa mère l'affecte énormément. Cette «catastrophe monumentale» ne l'empêche pas de réussir à continuer à faire rire les clients du bar, qui «depuis son arrivée ne désemplit plus» mais le plonge dans un état dépressif au bout de six mois et devance un second drame : l'assassinat de son père, un an après la mort de sa mère, dans sa maison, à coups de couteau, par un bûcheron des Ardennes, ex-compagnon de la femme qui partageait sa vie depuis quelque temps[10]. Après ce drame de jalousie relaté beaucoup dans les pages faits divers des journaux, il ne survit que grâce aux antidépresseurs, «au handball le week-end» ainsi qu'à son rôle de clown derrière son bar puisque «le pastis, il est le même partout, l'unique chose qui change, c'est la gueule du mec qui te le sert.»[11]. Cette faculté de faire rire, tout seul, pour ne pas pleurer et pour qu'on l'aime, ce «bonheur éphémère d'être le boute-en-train» lui apprennent son futur métier de comédien. Il prendra conscience plus tard que c'est la promesse faite à sa mère malade de se mettre à travailler vraiment et la mort de celle-ci qui donneront naissance à sa vie professionnelle. Après deux ans et demi, à 24 ans, et malgré les propositions de promotion de brasseurs convaincus de son savoir-faire, ce sont les échos réguliers de sa réputation de handballeur dans la presse locale qui le motivent pour entamer une formation d'entraîneur.

Sa candidature est acceptée par le Centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS), et après six mois de formation, il devient maître auxiliaire remplaçant. «Le cancre tombé dans la mécanique par désœuvrement, devenu barman par accident, reconverti dans le professorat»[12] découvre qu'il est un «meneur d'hommes», réussissant à mettre les élèves et leurs meneurs dans sa poche. S'investissant énormément et constamment enthousiaste, il entrevoit néenmoins au bout de presque trois ans que «les gosses finissent par le laminer, et qu'ils font la moue en le voyant venir»[13].

Quittant l'Éducation nationale, il est engagé à nouveau pour officier derrière un bar, mais cette fois à la périphérie de la ville, dans une discothèque, dont le propriétaire au courant qu'il est «le barman le plus côté de Troyes» lui promet une participation de 30 % lors de la revente dans quelques années. Cette activité est plus fatigante que celle qu'il avait connue dans le café, car plus nocturne, mais lui donne l'occasion de rencontrer les animateurs d'un petit théâtre du centre-ville, dont Jean-Christophe Le Texier, avec lesquels il goûte au plaisir de monter sur les planches et d'écrire de petits sketches. Lassé au bout de deux ans et demi par le rythme du travail de nuit, il est soulagé à l'annonce par le propriétaire de son projet de vendre la discothèque. Les choses se précipitent à l'occasion de l'incendie de son appartement, probablement dû à sa négligence causée par la nouvelle du décès d'un de ses copains de l'époque du commerce de Tractions, qui précédera la cession de la discothèque avec disparition du vendeur omettant de lui reverser les 30 % promis. Hébergé pendant six mois à peu près par un ami dans un bourg près de Troyes, à Buchères, où la vie qu'ils mènent «a des allures de carnaval et de feu d'artifice»[14], il monte plusieurs fois à Paris pour y tenter sa chance, non sans quelques appréhensions.

Son objectif est de se faire repérer par Philippe Bouvard, grâce à sa connaissance du répertoire de Robert Lamoureux ainsi qu'à ses sketches écrits et joués à Troyes, pour passer dans l'émission télévisée «Le petit théâtre».

Débuts parisiens complexes

C'est avec son copain troyen Tex, espérant lui aussi entrer chez Bouvard, qu'il peaufine un nouveau sketch qu'ils présentent ensemble au célèbre animateur de télévision. Sa bonne connaissance du principe et du rythme de l'émission de la deuxième chaîne, acquise pour n'en avoir jamais raté une diffusion, sa confiance après avoir «bien observé les mecs qui s'y présentent», sa conviction de «pouvoir faire autant, et même plutôt mieux», la certitude de devenir «un autre homme une fois sur scène» parce que détenteur d'une «espèce de pouvoir légèrement mystérieux»[15] sur les autres, et les vifs encouragements des collaboratrices de Bouvard lors de l'audition de présélection se soldent par une déconvenue : Philippe Bouvard lui-même, venant à passer le lendemain lors des dernières répétitions avant enregistrement, improvise et impose une modification au sketch, ne mettant par conséquent en valeur que Tex, interprétant l'automobiliste, en plongeant Bigard dans l'anonymat, relégué à son rôle de moteur caché aux spectateurs par une couverture. «La France découvre Tex.»[16] et son comparse «à la gueule toute grêlée»[17] ne se décourage pas dans son ambition d'obtenir une nouvelle chance de Bouvard et se jette dans l'écriture fébrile d'une cinquantaine de sketches en trois ou quatre mois, lors desquels il est logé à Paris chez une amie rencontrée jadis lors de ses activités de barman.

Dissuadé sèchement de monter sur scène par Bouvard qui refuse tous ses sketches mais voit en lui un «bon auteur» auquel il conseille «d'écrire pour les autres», il entreprend avec son ami Philippe Hodara, ancien auteur du Petit Théâtre de Bouvard l'écriture d'un spectacle, Pièces détachées, constitué de sketches faisant intervenir trois comédiens. Brigitte Chardin et Frédéric Darie lui donnent la réplique lors des premières répétitions et l'aide du père de ce dernier, Jean Darie, s'avère indispensable pour la mise en scène.

Durant ses premières années à Paris, Bigard se présente, comme on le lui conseille, à à peu près 200 castings, mais ne décroche, par pur hasard et juste pour sa «gueule», qu'un petit rôle de figurant, déguisé en Indien dans «une publicité pour le fromage Boursault»[18].

Le spectacle Pièces détachées, enfin prêt, est présenté sans annonce et sans soutien au théâtre du Point-Virgule, minuscule salle dirigée par Christian Varini, qui assure lui-même la régie. Le public quotidien d'une moyenne de 10 à 15 personnes comble de bonheur Jean-Marie Bigard, fier dêtre devenu enfin comédien, pouvant grimper chaque soir sur les planches, même s'il ne gagne pas un sou. Le spectacle ne décollant pas vraiment, pendant une année entière, les jours sont quelquefois complexes, mais il est alors gracieusement aidé au moment du casse-croûte par la patronne du bistro d'en face.

Varini envisage sérieusement de renoncer à maintenir plus longtemps le spectacle, mais il se laisse convaincre par lui de prolonger d'un mois la représentation après remaniement de la mise en scène, qu'il juge, expérience venant, «trop classique pour le café-théâtre»[19]. Un ami de Brigitte Chardin accepte de remonter Pièces détachées, fait s'enchaîner les sketches plus vite, adopte un rythme suffisamment soutenu pour ne pas laisser «une seconde au public pour reprendre son souffle». Frédéric Darie quitte le trio, un autre comédien le remplace pour le mois de la dernière chance. Dès les premières représentations, le public rit différemment, plus spontanément. Le bouche à oreille commence à fonctionner au point qu'on compte bientôt une bonne cinquantaine de spectateurs par soirée et que des annonces dans Pariscope et L'Officiel peuvent être payées. Chacun des trois comédiens peut alors gagner 1 000 francs mais Bigard ne regrette pas le sextuple gagné comme barman dans sa discothèque troyenne.

Le succès venant, le spectacle au théâtre du Point-Virgule est prolongé, tandis que les comédiens comparses sont une bonne vingtaine à se relayer au cours des deux ans qui suivent. Entre-temps, Le Petit Théâtre de Bouvard s'essouffle et Bigard, convaincu de pouvoir faire mieux que dans son petit théâtre d'«à peine cent mères carrés»[20], suit avec attention la gestation d'une nouvelle émission annoncée pour janvier 1987, qui serait confiée à Fabrice, sur la troisième chaîne.

Il fait alors la connaissance de Laurent Baffie lors des réunions préparatoires de cette nouvelle émission qui sera baptisée La Classe et qui sera lancée sans sa participation, tandis qu'il n'a pas raté une audition. Il accepte spécifiquement mal cette sorte d'éviction, lui rappelant qu'il avait été laissé sur la touche par Bouvard. Le succès de l'émission est remarquable, et Bigard ronge son frein, mais ce n'est qu'en juin 1987, que l'assistante de Guy Lux, le producteur de La Classe se décide à le contacter.

Carrière et ascension

Jean-Marie Bigard est révélé au grand public dans La Classe, sur FR3. Il rédige plus de 100 sketches[21] avec Laurent Baffie, et bien d'autres avec Franck Godard. Au même moment, il rédige quelques sketchs pour les Nuls (alors en pleine gloire sur Canal + dans Nulle part ailleurs), surtout le célèbre «Toniglandyl».

Son premier spectacle à succès (Vous avez dit Bigard ?, 1988, mis en scène par Franck Godard) au Point-Virgule lui sert à s'installer dans un style «stand-up», dont la caractéristique est de ne pas jouer de sketches mais de s'adresser directement au public durant toute la représentation. Se réclamant le fils spirituel de Robert Lamoureux, il touche aussi au cinéma comme acteur et comme réalisateur, ainsi qu'à la chanson, en interprétant des textes grivois et/ou parodiques, à l'image de «Massey Ferguson», parodie de «Harley-Davidson» de Brigitte Bardot. On lui doit aussi le titre «Un poil de cul sur ma savonnette», où il évoque de manière humoristique la rupture amoureuse.

Durant les années suivantes entre 1990 et 1993, il présente trois spectacles différents, plus ou moins longs, mais manquant de nouveautés, car les sketches inédits sont noyés au milieu de ceux déjà connus, quoique certains aient été retravaillés et approfondis pour l'occasion.

En 1995, il revient avec un spectacle inédit comme l'indique le titre, 100 % Tout Neuf. Vu par près de 300 000 personnes[22], il s'y attelle à décortiquer «la culture»[23], selon ses termes. Ainsi, il se jouera entre autres des philosophes antiques, du roman Les Misérables, du droit et des lois. Quoiqu'ayant déjà acquis une certaine notoriété, probablement a-t-il été influencé par ses pairs[24] lui affirmant qu'il ne serait jamais célèbre en étant si vulgaire et en parlant essentiellement de sexualité. Ainsi, quoique ce nouveau spectacle ne soit pas plus poli, il marquera un décalage certain avec ses précédents. De fait, énormément de fans le considéreront comme le plus abouti, et lui-même le désignera comme son plus structuré.

En 2000, il revient avec Bigard met le paquet. Il y parle à nouveau de sexualité de manière plus crue que jamais. L'affiche, représentant simplement un slip particulièrement moulant, fait polémique mais le spectacle se démarque par un sketch sur la langue française : un hommage à Robert Lamoureux[25], et en particulier le sketch intitulé «Le parano» particulièrement différent du reste. Le 28 décembre 2001, il joue la dernière de ce spectacle à Bercy, devant 13 000 spectateurs. Depuis cette même année, il est parrain de l'association Bouchons d'amour[26].

Son spectacle suivant Des animaux et des hommes sort à l'automne 2002, Il y compare les modes de vie entre différentes espèces d'animaux et les hommes, en abordant surtout la communication et la sexualité évidemment. Ce spectacle bat des records d'affluence, et la dernière au stade de France en juin 2004 réunira plus de 50 000 personnes, record unique pour un comique.

Début 2006, il interprète avec modernité et «à la virgule près» Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Il revient, ensuite en octobre, avec un nouveau spectacle Mon psy va mieux dont l'affiche à forte connotation sexuelle est dans la lignée des précédentes. Dans ce huitième spectacle, Bigard se livre au spectateur et lui révèle ses angoisses et ses douleurs. Il y évoque surtout le jour de sa mort. Les «non-dits» de ce spectacle sont mieux compris quand on a lu son autobiographie. Il révèle d'autre part à la même époque être atteint de diabète insulino-dépendant depuis 1997[27].

En avril 2007, il soutient activement le candidat Union pour un mouvement populaire (UMP) Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles, avant d'accompagner ce dernier à Rome pour rencontrer le pape Benoît XVI. Le 17 septembre 2007, paraît son autobiographie Rire pour ne pas mourir. Jean-Marie Bigard y raconte sa jeunesse, le début de sa carrière, et ses convictions philosophiques.

En septembre 2008, il incarne Clérambard de Marcel Aymé, dans une mise en scène de Nicolas Briançon. La pièce sera finalement arrêtée, le 31 octobre, 2 mois et demi avant l'échéance originellement prévue, faute de spectateurs.

Fin 2009, Bigard revient sur scène avec un spectacle «super Best Of». Il ne s'agit pas là d'une succession de ses meilleurs sketchs mais plutôt d'une remémoration de ses meilleurs moments passés sur scène où il réinterprète des morceaux de sketchs et répliques cultes. Ce spectacle lui sert de prétexte pour préparer et introduire son prochain spectacle dont le thème sera la médiation et la spiritualité.

Controverses

Langage

Jean-Marie Bigard refuse, à sa manière, la bienséance, et est fréquemment perçu comme vulgaire et grossier. Des controverses surgissent de temps à autre à propos de sa complaisance à se spécialiser dans les grossièretés sexuelles. Il provoque et assume :

«Les murs de Paris sont couverts de mes affiches «Bigard bourre Bercy», avec le fameux slip kangourou du «Paquet» qui conforte ma réputation de comique le plus vulgaire de France. Lorsque on me demande pourquoi j'éprouve le besoin d'afficher mes couilles (cette fois, d'ailleurs, ce ne sont pas les miennes, mais des balles de tennis), je réponds que je n'ai pas trouvé plus fort pour anéantir d'un coup l'ensemble des tabous[28]
«... au Palais des Glaces. C'est à ce spectacle que je revendique pour la première fois d'incarner le «vulgaire» [... ] Moi, il me semble qu'au contraire le vulgaire va me permettre de dire des vérités indicibles, de dédramatiser nos petites misères, de désacraliser les hiérarchies sociales, les positions des uns et des autres, et , au passage, d'apprendre au malheureux à rire de son malheur. Je veux dire qu'une fois à poil nous sommes tous identiques, traversés par les mêmes angoisses, rongés par les mêmes soucis minuscules [... ] Et pour exprimer notre âme secrète, en bon explorateur que je suis, je vais aller regarder dans le slip[29]

Une de ses interventions télévisées concernant les «enculés de gauche» et les «enculés de droite» (engendrée par le vote de la loi d'amnistie des délits politico-financiers) donne d'ailleurs lieu à une intervention à l'Assemblée nationale de la part du ministre de la communication de l'époque (1991), Georges Kiejman qui édulcore le propos en parlant des «sodomisés de gauche» et des «sodomisés de droite»[30]. Bigard tournera en dérision ces propos, plus tard dans un de ses spectacles.

En 2010, dans l'émission Les Années Bonheur de Patrick Sébastien, le sketch "Le Lâcher de salopes" de Jean-Marie Bigard manque d'être déprogrammé pour son «sexisme» et sa «vulgarité» comparé aux jeunes publics par le CSA. L'animateur choisit de ne pas retirer le sketch mais France Télévision est contraint d'ajouter la mention "déconseillé aux moins de douze ans".

Attentats du 11 septembre

Le 5 septembre 2008, lors d'une intervention à l'antenne d'Europe 1, l'humoriste défend la thèse du complot intérieur à propos des attentats du 11 septembre 2001. Il déclare surtout : «Il n'y a jamais eu d'avion, ces deux avions volent toujours, c'est un mensonge totalement énorme»[31], il défend aussi que le Pentagone a été frappé par un missile américain et non par un avion[32], [33], et ce en dépit d'une centaine de témoignages affirmant avoir vu un avion de ligne percuter le Pentagone[34]. Ses déclarations déclenchent une polémique et une condamnation de plusieurs médias. Quelques jours plus tard, par communiqué de presse, il fait marche arrière, et promet de ne plus parler à nouveau de ce sujet[35].

Cependant l'année suivante il publie une série de treize vidéos sur le sujet du 10 juin au 6 août 2009[36] sur son site internet. Le 28 octobre 2009, il participe à un débat en direct sur France 2 dans l'émission de Guillaume Durand aux côtés de Mathieu Kassovitz et demande une fois de plus l'ouverture d'une nouvelle enquête sur les attentats du 11 septembre.

Ses spectacles

À la télévision

Au cinéma

En chansons

(liste non exhaustive)

Au théâtre

Au Parc Astérix

Notes et références

  1. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, Rire pour ne pas mourir, éd. Oh ! Éditions, 2007, 245 pages. - (ISBN 978-2-915056-41-9) - p. 11
  2. www. bigard. com, «Bio». Consulté le 2.8.2009
  3. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 29
  4. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 22
  5. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 38
  6. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 34
  7. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 36
  8. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 18
  9. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 46
  10. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 49
  11. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 53
  12. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 58
  13. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 62
  14. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 73
  15. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 76
  16. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 79
  17. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 18
  18. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 83
  19. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 87
  20. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 83
  21. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op.  cit. p.  99
  22. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 157
  23. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 147
  24. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 131 : «Tous les professionnels du rire m'ont bien prévenu : «Bites, poils, couilles, ne fais jamais ça, tu vas aller droit dans le mur.»
  25. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 188 : «Vers la fin du spectacle, je rends pour la première fois hommage à Robert Lamoureux, mon maître, en lisant sur scène son Éloge de la fatigue.».
  26. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 195
  27. http ://www. labandearuquier. com/Jean-Marie-Bigard-revele-son. html
  28. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 198
  29. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 131
  30. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 136
  31. Nouvelobs. com, «Le top 10 des «pétages de plombs» des people», 13 août 2009. Consulté le 2 novembre 2009
  32. On va s'gêner, émission du 5 septembre 2009
  33. Le top 10 des «pétages de plombs» des people sur nouvelobs. com.
  34. Témoins du Pentagone
  35. «Je demande pardon à n'importe qui pour les propos que j'ai tenus vendredi dernier pendant l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1. Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre. Je n'émettrai plus jamais de doutes. J'ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis bien entendu pas.» rapporté par «Jean-Marie Bigard demande «pardon» pour ses propos sur le 11-Septembre», Le Monde, 2008-09-08, et AFP, 2008-09-09
  36. [1]

Voir aussi

Liens externes

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