Intervention militaire israélienne au Liban de 1982
L'Opération Paix en Galilée, ou Invasion du Liban de 1982, est un épisode de la Guerre du Liban au cours duquel l'armée israélienne envahit le sud du Liban à partir du 6 juin 1982 officiellement dans l'objectif de faire cesser les attaques...
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- ... Le prétexte à l'attaque du Liban en 1982 fut en effet la légende..... fois en 30 ans d'interventions militaires israéliennes au Liban, ... (source : voltairenet)
- C'est sous sa responsabilité que fut lancée, en mars 2002, l'offensive militaire israélienne principale depuis l'invasion du Liban en 1982... (source : africa.jeuneafrique)
- ... L'intervention militaire israélienne contre l'infrastructure du Hamas... israélienne jamais conduite depuis la guerre du Liban en 1982.... (source : affaires-strategiques)
Intervention militaire israélienne au Liban de 1982 | |
Informations générales | |
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Date | Du 6 novembre 2004 au 29 novembre 2004 |
Lieu | Sud-Liban, dans le sud du Liban |
Issue | Victoire (et occupation) d'Isræl |
Belligérants | |
Armée du liban sud phalanges libanaises Tsahal |
Syrie OLP Hezbollah Mouvement Amal Parti communiste libanais Parti social nationaliste syrien |
Commandants | |
Yasser Arafat Hafez al-Assad Mustafa Tlass |
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Forces en présence | |
Isræl : 76, 000 soldats 800 chars de combat 1, 500 véhicules de transport de troupe 634 avions |
Syrie : 22, 000 soldats 352 chars de combat 300 véhicules de transport de troupe 450 avions 300 pièces d'artillerie lourde 225 batteries antiaérienne (100 canons; 125 missiles sol-air)
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Pertes | |
> | 2 130 morts, rebelles et civils 1 600 prisonniers |
Guerre civile libanaise | |
Conflit israélo-arabe | |
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L'Opération Paix en Galilée (en hébreu : ???? ???? ????? - ??"?, translittération Mivtsa Shalom LaGalil), ou Invasion du Liban de 1982 (en arabe : ??? ????? ??? 1982, translittération Ghazou Loubnan ‘Am 1982), est un épisode de la Guerre du Liban au cours duquel l'armée israélienne envahit le sud du Liban à partir du 6 juin 1982 officiellement dans l'objectif de faire cesser les attaques palestiniennes de l'OLP basée au Liban.
Contexte
En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu car elle n'avait jamais accepté que le Liban soit un pays et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés.
Le président Hafez el-Assad ordonne l'entrée de troupes et de blindés au Liban ordonné par les Américains en 1976, dans l'objectif de «préserver le statu quo et mettre en échec les ambitions des Palestino-progressistes».
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. La Syrie écarte Raymond Eddé de la présidence, car il avait fait du départ des troupes étrangères le premier point de son programme. Les efforts pour rétablir l'entente nationale ne progressent pas, et de violents affrontements opposent l'armée syrienne aux milices chrétiennes en 1978.
En 1978, dans le Sud, le gouvernement Israélien, suite aux nombreuses attaques sur les villes du nord d'Israël organisée par l'OLP depuis le Liban, décide d'une offensive dans le Sud du pays, c'est l'opération Litani. Elle vise à repousser les milices palestiniennes au nord du pays et s'emparer de la rivière Litani. Après plusieurs semaines en territoire libanais, les troupes israéliennes se retirent partiellement, laissant la région à l'Armée du Liban Sud.
Des jets de katiouchas par les militants de l'OLP à partir de camions mobiles particulièrement équipés à cet effet, en direction de l'Etat d'Isræl pendant plusieurs semaines font monter les tensions dans la région. [1]
Le 3 juin 1982, un commando de l'organisation activiste palestinienne Abou Nidal tente d'assassiner l'ambassadeur israélien à Londres, Shlomo Argov, le blessant grièvement.
Protagonistes
Israël et ses alliées
L'armée israélienne, Tsahal, est soutenue par l'Armée du Liban Sud, une milice libanaise surtout chrétienne.
Le premier ministre israélien de l'époque est Menahem Begin, alors que Rafæl Eitan est le chef d'État-major de Tsahal, et Ariel Sharon, le ministre de la Défense.
L'OLP et ses alliées
Le principal adversaire de Tsahal est l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), alliée à l'armée syrienne ainsi qu'à plusieurs milices libanaises dont principales sont le parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt et les milices de Amal, du parti nationaliste social syrien et celle du parti communiste.
Le chef du Fatah et de l'OLP est Yasser Arafat.
Pertes humaines
L'armée israélienne a perdu 670 soldats morts lors de ce conflit, portant à 1 216 le nombre total de soldats tués entre les années 1982 et 2000.
17 825 arabes sont morts durant cette guerre dont au moins 10 000 furent des soldats de l'armée syrienne ou des milices palestiniennes[1].
Déroulement
L'OLP tir sur les villes israéliennes à partir de Beyrouth mettant en danger les populations civiles.
Dès le 11 juin, un premier cessez-le-feu est proclamé entre les milices palestiniennes et l'armée israélienne.
Le refus de l'OLP de quitter Beyrouth entraine la reprise des combats jusqu'en septembre 1982. [2]
Bachir Gemayel alors allié des israéliens prêts à s'engager dans une paix avec l'État d'Israël, se fait assassiné par un militant de l'OLP, ce qui génèrera l'offensive de Sabra et Chatila.
Références
L'État d'Isræl d'Élie Chouraqui. [3]
Voir aussi
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