Conflit israélo-libanais de 2006

Le conflit israélo-libanais de 2006, épisode du conflit israélo-arabe, fut un conflit armé qui opposa Israël au Liban à compter du 12 juillet 2006.



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Conflit israélo-arabe - Histoire militaire de l'époque contemporaine - Guerre contemporaine - Hezbollah - Organisation islamiste armée - Violence politique islamiste - Islamisme - Histoire d'Israël - Opération militaire israélienne - Histoire du Liban - Guerre du Liban - XXIe siècle - 2006

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  • ... Français : Le conflit israélo-libanais de 2006 est un conflit armé en cours qui... les forces armées israéliennes et le Hezbollah au Liban.... (source : commons.wikimedia)
  • Français : Le conflit israélo-libanais de 2006 est un conflit armé en cours qui a... Depuis 2000, le Hezbollah a recruté, entraîné et armé ses troupes pour... (source : mytracking)
Conflit israélo-libanais
Tyre air strike.jpg
Fumée au-dessus de Tyr après un bombardement israélien.
Informations générales
Date 12 juillet - 14 août 2006
Lieu Liban, Israël
Issue Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies Victoire politique libanaise Statu-quo territorial Destruction des infrastructures économiques libanaises par Tsahal
Belligérants
Israël Israël Flag of Hezbollah.svg Hezbollah
Flag of the Amal Movement.svg Amal
Flag of the Lebanese Communist Party.svg Parti communiste libanais
Front populaire de libération de la Palestine

Liban Liban
Commandants
Flag of Hezbollah.svg Hassan Nasrallah
Flag of Hezbollah.svg Imad Moughniyah
Pertes
Militaires
118 morts
254 blessés
2 prisonniers
38 chars Merkavadétruits partiellement ou complétement
1 F-16 détruit par accident
2 hélicoptères détruits par accident, 1 hélicoptère détruit en combat, 2 drones, une corvette touchée par un missile sol-mer.

[1]
Civils israëliens :
48 morts,
1489 blessés

Militaires
Hezbollah :
250 à 700 morts
13 prisonniers,
Amal :
17 morts
PCL :
12 morts
PFLP-GC :
2 morts
Armée libanaise :
35 à 46 morts
80 blessés

Civils libanais :
1 191 morts
4 409 blessés
Conflit israélo-libanais de 2006
Batailles
Bombardement de Cana — Bataille de Marjayoun — Bombardement de Qaa — Bombardement du convoi de Marjayoun — Bataille de Ayta ash-Shab

Le conflit israélo-libanais de 2006, épisode du conflit israélo-arabe, fut un conflit armé qui opposa Israël au Liban (essentiellement des forces armées comme le Hezbollah de Hassan Nasrallah, et dans une moindre mesure, l'armée libanaise) à compter du 12 juillet 2006. Une trêve correspondant à la résolution 1701 de l'ONU est intervenue le 14 août, au plus fort des combats. Cette guerre est connue en Israël comme la deuxième guerre du Liban, au Liban comme la guerre de juillet, et dans le monde arabe comme la sixième guerre israélo-arabe.

Résumé

Ce conflit a été déclenché suite à un accrochage entre le Hezbollah et l'armée israélienne à la frontière[2], [3], qui a abouti à la capture de deux soldats israéliens en vue de les échanger, comme ce fut le cas plusieurs fois, avec des prisonniers libanais en Israël, ainsi qu'à la mort de huit autres. Cette attaque intervient au 18e jour de l'opération Pluie d'été menée par l'armée israélienne contre les activistes du Hamas (faisant suite à l'enlèvement d'un soldat ainsi qu'à des tirs de roquettes artisanales sur Ashkelon), qui a touché principalement les infrastructures palestiniennes et la population dans la Bande de Gaza. Une tentative de sauvetage des soldats par un commando de Tsahal échoue et conduit à la mort de cinq autres soldats israéliens. Le 8 mars 2007, en réponse aux attaques dont il fait l'objet dans l'opinion israélienne comparé à la gestion du conflit, Olmert déclare devant la commission Winograd qui enquête sur les ratés, que l'éventualité d'une telle guerre avait été préparée 4 mois plus tôt, et non "improvisée" comme cela lui a été reproché, et qu'un plan avait été accepté dans un cas d'enlèvement de soldat[4].

Conflit israélo-arabe

Flag of the Arab League.svg Flag of Israel.svg

GUERRES ET CONFLITS
Conflit arabo-sioniste en Palestine mandataire :
Guerre de Palestine de 1948 :
Guerre des frontières d'Israël (1949-1956)
Guerre de Suez (1956)
Guerre des Six Jours (1967)
Guerre d'usure (1968-1970)
Guerre du Kippour (1973)
Conflit israélo-libanais de 1982
Première Intifada (1987-1993)
Deuxième Intifada (en cours depuis 2000)
Conflit israélo-libanais de 2006
Guerre de Gaza 2008-2009
PROCESSUS DE PAIX
ACCORDS ET TRAITÉS :
CONFÉRENCES ET SOMMETS :
RÉSOLUTIONS DE L'ONU

Suite à ces événements, Israël décide de lancer l'opération «Juste Rétribution» renommée depuis «Changement de Direction»[5], qui couvre sur tout le Liban hormis le Chouf, fief respectant les traditions des druzes. Pour Israël, il s'agit d'éradiquer les implantations du Hezbollah au Liban, capables de tirs de missiles, nombreux et de longue portée depuis le retrait israélien de 2000 et qui fait usage de ses roquettes contre le tiers nord du territoire israélien.

Les conséquences de cette opération du côté libanais sont : plus de 1 000 morts civils dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans[6] ; une majorité des infrastructures du pays détruites ; de nombreux quartiers résidentiels rasés ; une marée noire en Méditerranée ; des opérations qualifiées de crimes de guerre par Amnesty International dans les villages du Sud, tel celui de Marwahin. Cet organisme dénonce les dégâts excessifs causés aux civils ainsi qu'à l'infrastructure civile[7]. Israël explique que le Hezbollah a sa part de responsabilité dans ces destructions en se cachant parmi les civils qu'il prend comme bouclier humain.

Du côté israélien, plus de 150 morts (400 selon un rapport de diplomates américains en poste à Beyrouth) ont été recensés et plus de 500 000 personnes ont fui le nord du pays à cause des tirs de roquettes du Hezbollah. Ces munitions n'étant pas guidées, elles ont été dénoncées par Amnesty international comme étant des armes sans discrimination, ce qui forme un crime de guerre et ce d'autant plus qu'elles étaient conçues pour maximiser les dégâts infligés à la population[8].

L'armée israélienne annonce avoir tué 320 combattants du Hezbollah. Le Hezbollah annonce lui la perte de 62 combattants. En décembre 2006, plusieurs mois après la fin du conflit, un représentant important du Hezbollah reconnaitrait la mort de 250 combattants présentés fièrement comme des martyrs tandis qu'Israël déplore la mort de 159 Israéliens dont 39 civils en 34 jours de combats[9].

Contexte de la crise

Contexte historique de 1967 à 2000

En 1978, Israël envahit le Liban au cours de l'opération Litani et occupe la partie sud du pays en réponse aux raids de l'Organisation de libération de la Palestine, ce qui conduit aux résolutions 425 et 426 de l'ONU, lesquelles nomment au retrait immédiat des forces israéliennes, à la fin des actions militaires au Liban ainsi qu'à la création de la Force intérimaire des Nations unies au Liban pour maintenir la paix dans la région.

Après de nouvelles attaques de l'OLP, Israël envahit à nouveau le Liban lors de l'opération Paix en Galilée en 1982, puis se retire partiellement en conservant une zone tampon dans le Liban-Sud jusqu'en 2000. Le bilan estimé des pertes lors de cette guerre est de 9 797 militaires libanais et 2 513 civils, mais aussi 675 soldats israéliens. Les troupes israéliennes se maintiennent au Liban Sud et sont impliquées indirectement lors du massacre de Sabra et Chatila en 1982 conduit par les milices maronites chrétiennes dans la banlieue de Beyrouth.

De nouvelles opérations militaires israéliennes sont menées pendant une semaine en juillet 1993 pour répondre à des tirs de roquettes ainsi qu'à des attaques du Hezbollah, commises à cause de l'occupation du sud du Liban, et du Front populaire de libération de la Palestine en juin et juillet[10], contre les positions de Tsahal. Un cessez-le-feu est obtenu après 7 jours de bombardement d'Israël et de l'armée du Liban Sud. L'accord trouvé n'est respecté que peu de temps et en 1996, Tsahal mène de nouvelles opérations dans le Liban Sud pour mettre fin aux attaques du Hezbollah contre le nord d'Israël après la mort de quelques libanais : l'Opération Raisins de la colère au cours duquel se produit le Bombardement de Cana de 1996. Les affrontements s'arrêtent avec la signature d'un accord écrit informel de cessez-le-feu israélo-libanais obtenu par la diplomatie américaine le 26 avril 1996. Cet accord interdit toute nouvelle attaque de part et d'autre de la frontière contre et en provenance de zones habitées par des civils.

De 2000 au début de la guerre

En 2000, Israël se retire totalement du territoire libanais sous l'impulsion du gouvernement de Ehud Barak. L'ONU considère qu'Israël a respecté les résolutions demandant son retrait du Liban-Sud, mais le Liban réclame toujours les fermes de Chebaa occupées par Israël en 1967. L'armée du Liban Sud s'effondre suite au retrait de l'armée israélienne.

Entre 2000 et 2006, l'armée israélienne a effectué des milliers de violations du territoire libanais par des incursions terrestres, maritimes et aériennes, (missions de reconnaissances et survol par des drones). Le nombre de violations fluctue de 2 000 à 2 800 selon les sources. Depuis 2000, la branche militaire du Hezbollah a établi des bases d'opérations à travers le Liban et envoie à plusieurs reprises des missiles sur les villes israéliennes en réponse selon lui aux violations répétées de l'intégrité du territoire libanais par l'armée israélienne. En 2004, une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité a été promulguée, la Résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui nomme au démantèlement de toute milice armée en opération dans la région, et qui exige celui du Hezbollah par l'État libanais qui s'est refusé jusqu'ici à la faire appliquer, considérant que le Hezbollah n'était pas une milice mais un mouvement de résistance légitime à une occupation étrangère. À plusieurs reprises, le Hezbollah a lancé des attaques contre les forces israéliennes dans la région des fermes de Chebaa, un territoire disputé, occupé de Syrie, selon ce qu'a décidé le Conseil de sécurité de l'ONU, et non une partie du Liban, mais le gouvernement libanais possède des documents datant de 1948 et prouvant que ce territoire est libanais, documents déjà parvenus aux Nations Unies. Israël a effectué de nombreux raids aériens visant les bases du Hezbollah. Le Hezbollah a tiré à plusieurs reprises des roquettes sur Israël, il n'est pas établi qu'une de ces roquettes lancées entre mai 2000 et le début du conflit 2006 ait tué un civil israélien, mais une roquette peut-être lancée par le Hezbollah le 7 octobre 2003 s'est écrasée sur le territoire libanais où elle a tué un enfant[11].

Lors d'une attaque sur les fermes de Chebaa en octobre 2000, le Hezbollah a fait prisonniers trois soldats de Tsahal, qui ont été tués soit pendant l'opération soit par ses conséquences directes. Le Hezbollah a cherché à obtenir la libération de 14 prisonniers libanais en échange, mais aussi des prisonniers palestiniens. L'échange de prisonniers eut lieu le 29 janvier ; ont été échangés : 30 prisonniers libanais et arabes, les corps de 60 militants et civils libanais, 420 prisonniers palestiniens, et des cartes montrant des mines israéliennes au Liban Sud, contre un homme d'affaires et colonel de l'armée de réserve israélien retiré en 2001, et les corps des trois soldats évoqués auparavant. Trois Libanais sont toujours retenus dans les prisons israéliennes (parmi eux Samir Kuntar, emprisonné en Israël depuis une attaque sur Nahariya en 1979, durant laquelle il pénétra dans un appartement et assassina un officier de police israélien et trois membres de sa famille).

Les 2000 casques bleus de l'ONU de la FINUL se trouvent à la frontière.

En 2005, Israël prévoit une nouvelle offensive au Sud-Liban où le Hezbollah s'équipe militairement et inquiète le gouvernement d'Ariel Sharon[12]. En mai-juin 2005, le Hezbollah est intégré au «gouvernement d'union nationale» au Liban. À la fin de l'année 2005, après l'assassinat de Rafiq Hariri, les troupes syriennes, sous la pression internationale, se retirent du Liban.

Article détaillé : Hezbollah.

Situation en Israël et dans l'Autorité palestinienne

De l'autre côté de la frontière, la coalition menée par Ehud Olmert gagne les élections législatives israéliennes de 2006 sur un programme prévoyant des initiatives unilatérales dans le cas où un dialogue se révélerait impossible avec les Palestiniens (le Hamas gouverne désormais l'Autorité palestinienne).

En juin 2006, le président palestinien Abbas choisit le 26 juillet pour la mise en place d'un référendum sur la reconnaissance de l'État d'Israël mais aussi sur la fin des attentats[13]. Le Hamas refuse en premier lieu, puis finit par accepter. Le 8 juin, Tsahal tue Jamal Abou Samhadana, le chef de la sécurité du gouvernement palestinien. Le 9 juin, selon une source palestinienne, un navire israélien bombarde une plage de Gaza et tue des civils. Quelques jours plus tard, l'armée israélienne dément son implication. Le Hamas déclare vouloir répliquer[14].

La veille de la conclusion d'un accord entre Ismaïl Haniyeh et Mahmoud Abbas, la branche militaire du Hamas enlève un soldat israélien et réclame un échange de prisonniers. Le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, est accusé par les Israéliens d'avoir monté l'opération pour faire échouer cette tentative d'accord inter-palestinien. Israël emprisonne 1 000 prisonniers palestiniens[15]. Le gouvernement israélien lance une opération de grande envergure sur Gaza et bombarde des infrastructures électriques de transport et d'approvisionnement. Ce scénario se répétera quelques jours après au Liban.

Le Hezbollah se déclare solidaire du Hamas et des Palestiniens.

Article détaillé : Opération Pluie d'été.

Premier mois de conflit

Attaque du Hezbollah et soldats israéliens faits prisonniers

Selon le rapport de l'ONU : «Peu après avoir pénétré en territoire israélien, des militants du Hezbollah ont attaqué une patrouille israélienne, capturant deux soldats, en tuant trois autres et faisant plusieurs blessés»[16]. Cette attaque à travers la ligne bleue a été condamnée par le Secrétaire Général de l'ONU[17].

Une polémique oppose le gouvernement israélien pour lequel les soldats ont été «enlevés» en territoire israélien, aux autorités libanaises selon lesquelles les soldats de Tsahal ont poursuivi les commandos du Hezbollah en territoire libanais jusqu'à Ayta ash-Shab où ils sont tombés dans une embuscade[18], [19].

Offensives d'Israël

Objectifs de l'opération militaire

Selon le gouvernement israélien, les opérations militaires ont trois objectifs : récupérer les soldats retirés par le Hezbollah, stopper le tir de roquettes sur les villes israéliennes, contraindre le gouvernement libanais à appliquer la résolution de l'ONU, à savoir désarmer les milices et se déployer le long de sa frontière nord.

Au nom d'un principe «d'isolement du théâtre des opérations», un blocus des ports et aéroports, la déconnexion de la route Damas-Beyrouth, le bombardement des ponts et l'attaque des réservoirs d'essence sont décidés par l'état-major de Tsahal, selon lui pour empêcher le passage des soldats capturés vers le Nord du Liban ou l'Iran, la fuite des hommes armés du Hezbollah vers le Nord, l'envoi, au contraire, de réservistes et de renforts vers le Sud et l'approvisionnement de la logistique du Hezbollah. Mais cela a entraîné l'isolement du Liban de son voisin syrien, ce qui a empêché les touristes arabes et les déplacés libanais de quitter le pays. L'acheminement de la nourriture, des médicaments et des aides humanitaires est rendu plus complexe, ce qui a fait plonger certaines régions du pays dans une crise humanitaire. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah est devenu «l'ennemi numéro un» d'Israël qui l'a positionné en priorité sur la liste des «éliminations sélectives». L'aviation israélienne posséderait plusieurs bombes BLU-109 anti-bunker et cherche à localiser les abris des cadres du Hezbollah.

Selon Jane's Defence Weekly, journal britannique spécialisé dans les questions de défense, le Hezbollah détenait, avant la crise, de 10 000 à 15 000 roquettes et une cinquantaine de missiles sol-sol inspirés du Frog-5 soviétique, un chiffre en conformité avec les déclarations du chef du Hezbollah, en mai 2005, qui affirmait que son mouvement était en possession de 12 000 Katioucha. Après une semaine de frappes, l'état-major israélien a déclaré avoir détruit la moitié de cet arsenal, information démentie par cette organisation.

Selon le gouvernement libanais, ces mesures sont au contraire des «punitions collectives immorales» vis-à-vis du peuple libanais[20].

Lettre écrite par Israël pour avertir la population

«Suite aux actions terroristes du Hezbollah, qui portent atteinte à la prospérité du Liban, l'armée israélienne agira au Liban pour toute la durée indispensable pour protéger le peuple israélien. Pour votre sécurité et afin d'éviter toute atteinte aux personnes civiles qui ne sont pas impliquées avec le Hezbollah, évitez de vous trouver dans des lieux en relation avec le Hezbollah. Il faut que vous sachiez que la continuation des actions terroristes contre Israël est une épée à double tranchant pour vous et pour le Liban. Signé Israël. »

Attaques israéliennes au Liban

Carte du Sanayeh Relief Center (Beyrouth, Liban) indiquant les attaques israéliennes au Liban du 12 au 27 juillet
Article détaillé : Bombardement de Cana de 2006.
Article détaillé : Bataille de Marjayoun.

Ordre de bataille de l'armée israélienne

Toutes les forces armées engagées au Sud Liban le furent sous contrôle du Commandement Nord.

La composante d'active de armée israélienne engagée au Liban comprenait :

Liste des états-majors divisionnaires :

La composante d'active engagée au Liban comprenait 7 brigades :

Brigades de réserve :

  • 2e Brigade Carmeli
  • 226e Brigade parachutiste
  • 300e brigade - Col. Chen Livni
  • 434e Brigade blindée
  • 551e Brigade parachutiste de réserve
  • 609e Brigade Alexandroni - Col. Shlomi Cohen
  • 769e Brigade – (OC : Col. Raviv Nir
  • 847e Brigade blindée [40][41].

Offensives du Hezbollah

Le Hezbollah a tiré environ 4 000 roquettes en Israël en 4 semaines de conflit soit tout autant d'obus abattus sur le Liban le 6 août. Ces tirs sur des villes israéliennes n'ont débuté qu'après l'attaque des installations civiles libanaises dont les pistes de l'aéroport le 13 juillet[45].

Bombardements du Nord d'Israël

Carte indiquant certaines des villes israéliennes qui ont subi des tirs de missiles du Hezbollah depuis le début du conflit

Au total, Israël a dénombré plus de 6 000 missiles et roquettes lancés par le Hezbollah, 3 970 ont touché le sol israélien, dont 901 dans des secteurs urbains. Plus de 3 000 missiles (>50 %) ont atterri dans des secteurs isolés en campagne, et plus de 2 000 (>30 %) n'ont pas passé la frontière. À noter que malgré les menaces, Tel-Aviv n'a pas été touché[56].

Une trentaine d'écoles et 144 classes ont été touchées dans le nord du pays par les tirs de Katioucha. Les établissements de Kiryat Shmona ont subi le plus de dégâts, avec 45 classes endommagées.

Suites du conflit

Initiatives diplomatiques

Le 5 août 2006, les États-Unis et la France s'accordent pour soutenir un projet de résolution au Conseil des Nations-unies, donnant la possibilité d'un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme du conflit. Ce projet soutient la mise en œuvre de la résolution 1559 et des accords de Taëf et nomme à l'arrêt de toute attaque de la part du Hezbollah et de l'ensemble des opérations militaires offensives d'Israël. Il insiste sur la souveraineté d'Israël et du Liban et le respect de leurs frontières y compris dans les fermes de Chebaa. La zone comprise entre le fleuve Litani et la ligne bleue doit devenir une zone démilitarisée où seules pourront se déployer l'armée libanaise et une force internationale empêchant toute reprise des hostilités. Un embargo sur les armes à destination du Liban (exception de celles autorisées par le gouvernement) est aussi demandé par ce projet de résolution.

Le Liban rejette cette résolution car elle ne prévoit pas le retrait de l'armée israélienne de son territoire. Le gouvernement libanais s'est déclaré prêt à déployer 15 000 soldats au Liban sud immédiatement après le retrait des forces israéliennes. Pour tenter d'obtenir une modification du projet franco-américain, une délégation de la Ligue arabe est partie lundi pour New York afin d'en débattre mardi avec le conseil de sécurité des Nations unies. Elle est conduite par le secrétaire général de la Ligue, qui est accompagné des chefs de la diplomatie du Qatar et des Émirats arabes unis[57].

Le 11 août, le Conseil de sécurité de l'ONU à l'unanimité de ses quinze membres une résolution numéro 1701 de 2006, parrainée par le Danemark, les États-Unis, la France, la Grèce, la Slovaquie, et le Royaume-Uni[58] demandant

Réactions diverses

Ruptures du cessez-le-feu de la résolution 1701

Fin du conflit

Les violences se sont arrêtées au Liban le lundi 14 août 2006 avec l'application d'une partie des mesures de la résolution 1701 (2006) de l'ONU. Tsahal peut déplorer la perte de 119 soldats et de 43 civils[67]. 231 soldats ont été blessés. Le Hezbollah a perdu entre 250[68] et 600 miliciens[69], [70], [71]. En outre, près de 1 500 civils libanais ont été tués.

Fin des hostilités des 2 côtés

Les hostilités se sont arrêtées tant du côté libanais qu'israélien, le cessez-le-feu reste globalement respecté une semaine après son entrée en vigueur malgré quelques accrochages.

Retour de l'armée libanaise dans le Sud Liban

Le 16 août, l'armée libanaise a commencé à franchir le fleuve Litani, le Hezbollah déclare désirer son retour et que les armes "trouvées" leur seront remises.

La population du Sud Liban rentre massivement sur place

Des embouteillages se créent sur l'ensemble des routes du Liban menant au Sud, dus aux centaines de milliers de personnes en exode.

Le Hezbollah aidé de l'armée libanaise et de la population ont dégagé les survivants des gravats et ont commencé la reconstruction dès la fin du cessez-le-feu.

Bombe à sous-munitions israéliennes retrouvées au Liban

Au moins 8 personnes ont été tuées et 25 autres blessées au bout d'une semaine après la fin du conflit, lors d'explosions de bombe à sous-munitions n'ayant pas détonnées durant les largages. Ces bombes sont réparties sur 170 sites du Sud Liban selon l'ONU. Une trentaine de nouveaux sites est découverte chaque jour. Un millier a déjà été désamorcé en une semaine, mais il faudra au moins 12 mois pour l'ensemble des désamorcer. Les membres du Hezbollah, s'activent aussi à les enfermer dans des boîtes afin d'éviter les accidents[72].

Retrait de l'armée israélienne

L'armée israélienne a en premier lieu annoncé ne rester au Liban qu'une semaine à dix jours, le temps que l'armée libanaise s'installe dans le sud. Puis un de ses hauts gradés a prétendu qu'elle pourrait demeurer sur ses positions pendant un mois. Dans les faits, Tsahal se retire progressivement de ses positions au sud du fleuve Litani au cours du mois d'août 2006, après la trêve.

Violation du cessez-le-feu

Le 19 août, Le Liban accuse Israël d'avoir violé le cessez-le-feu imposé par la communauté internationale, après une attaque israélienne aéroportée contre un bastion du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa, au centre du sud Liban[73]. Selon le Hezbollah, au moins sept soldats israéliens ont été tués. Deux jeeps sont arrivées à un barrage du Hezbollah. Après avoir eu une discussion, les membres du Hezbollah se rendent compte de l'accent des soldats de Tsahal, et ils ouvrent le feu. Les combattants du Hezbollah sont rejoints plus tard par des habitants de la ville de Bourday qui n'ont aucune formation militaire mais qui savent tirer. Des hélicoptères viennent ensuite pour chercher les militaires israéliens.

Le premier ministre libanais a qualifié l'opération de «violation du cessez-le-feu», et menace d'arrêter le déploiement de l'armée libanaise dans le sud du pays si les Nations unies ne réagissent pas.

À l'instar du premier ministre libanais Fouad Siniora, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a qualifié l'opération commando menée par Israël de violation de la cessation des hostilités définie par la résolution 1701 du Conseil de sécurité[74].

L'armée israélienne affirme que cette opération visait à mettre un terme à des livraisons d'armes au Hezbollah par l'Iran et la Syrie, et annonce qu'elle n'hésitera pas à envoyer des troupes au Liban pour faire cesser ces livraisons. Selon Israël son opération est dans l'esprit de la résolution qui vise à empêcher le réarmement du Hezbollah[75].

Livraisons d'équipements

D'après un article paru le 20 juillet sur le site d'information militaire israélien Debka, l'armée turque a intercepté 5 avions de transport iraniens et un syrien qui pourraient transporter des missiles et des roquettes à destination du Hezbollah le 17 août, ces 6 appareils ont été forcés à atterrir sur une base turque[76]. Le quotidien turque Hürriyet qui avait signalé l'interception de deux autres appareils iraniens le 27 juillet et 8 août dit qu'aucun matériel militaire n'a été trouvé sur ces deux vols. Cette information est confirmée par Namik Tan, porte-parole du ministère des Affaires étrangères[77].

D'après le gouvernement israélien, les forces israéliennes ont découvert le 10 août des équipements d'origine britannique durant leurs opérations dont une paire de lunettes de vision nocturne. Ce type de lunettes a été vendu, entre autres, à l'Iran qui l'utilise pour traquer les trafiquants de drogues en provenance d'Afghanistan[78].

Échanges de prisonniers du Hezbollah contre les corps des deux soldats isræliens retiré

Après plusieurs années de négociation entre le Hezbollah et Israël un échange est effectué le 16 juillet 2008 : les deux cadavres de soldats israéliens dont l'enlèvement avait déclenché le conflit contre 200 cadavres de combattants palestiniens et du Hezbollah et quatre combattants du Hezbollah faits prisonniers et le membre du FLP Samir Kuntar[79].

Bilan du conflit

Bilan humain

Les pertes militaires sont complexes à évaluer, chaque camp tentant de les minimiser. Le Hezbollah affirme néanmoins «signaler tous ses martyrs.»

L'infrastructure du Liban est partiellement détruite, ce qui pose d'importants problèmes de ravitaillement à la population, ceci en particulier mais pas exclusivement dans les zones où les combats ont été les plus violents, dans le sud du pays, où le Hezbollah est présent et envoie des missiles sur les villes israéliennes[80].

Près d'un million de personnes, soit un quart de la population du Liban, ont été déplacées par le conflit. La distribution de biens de premiers secours et de médicaments fonctionne au ralenti et les projets d'hébergement des déplacés restent complexes à mettre en place. L'exode a été massif au sud. Selon le CICR, près des trois quarts de la population du district de Tyr sont partis. Il ne reste à peu près que 100 000 civils qui n'ont pas les moyens de quitter leurs terres[81].

La situation de nombreux blessés dans les hôpitaux libanais est désespérée car ceux-ci manquent de tout pour assurer les soins aux patients. Selon le ministre de la santé du Liban, Mohammed Khalifeh, mais aussi l'OMS, les hôpitaux risquent de devoir fermer par manque d'essence pour alimenter les groupes électrogènes qui assurent leur alimentation en électricité[82], [83].

Un officier de l'armée israélienne déclare que le Liban a été bombardé avec 1 800 bombes à sous-munitions contenant plus d'un million de sous-munitions[84]. Des bombes au phosphore[85] (armes conventionnelles prohibées dans certains usages par le protocole III, non signé par Israël, additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l'ONU (1983) ) ont aussi été utilisées durant les dix derniers jours des hostilités. Pour cet officier «ce qu'on a fait est insensé et monstrueux, on a couvert des villes entières avec des bombes à sous-munitions»[84]. Cet usage des armes à sous-munition est aussi dénoncé par un vice-secrétaire général de l'ONU[86]. À noter qu'aucune convention n'interdit l'usage des bombes à sous-munitions.

En tout, L'armée israélienne a tiré cet été au Liban des milliers de bombes à sous-munitions, au contraire de un ordre donné par le chef d'état-major, le général Dan Haloutz, affirment les médias israéliens[87].

Le bilan pourrait par conséquent augmenter après l'"arrêt des hostilités" à cause de l'existence d'environ 285 sites de bombes à fragmentation dans tout le Sud-Liban et le Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU continue ses recherches. Le Centre rappelle que l'usage des bombes à fragmentation en cas de guerre n'est pas illégal, mais que les conventions de Genève proscrivent leur utilisation sur des zones civiles. Selon l'ONU et des organisations de défense des droits de l'homme, 13 personnes, dont trois enfants, ont été tués depuis le 14 août, alors que 46 autres ont été blessées[88].

Entité Pertes civiles Blessés civils Pertes militaires Blessés militaires Remarque
Liban Liban 1300 morts (officiel) (dont un tiers de moins de 12 ans) [89] 4 000 blessés (officiel) 35 morts 80 blessés 1 000 000 de déplacés
Israël Israël 48 morts Plus de 1 600 blessés civils 118 morts 254 blessés 500 000 déplacés
Flag of Hezbollah.svg Hezbollah 62 selon le Hezbollah. Entre 220 et 370 selon Tsahal[90]

Probablement 184[91]

Coat of Arms of Lebanon.svg Amal 8 morts confirmés par Amal
Syrie Syrie 17 morts
Argentine Argentine 1 mort
Australie Australie 1 mort
Autriche Autriche 1 mort
Brésil Brésil 6 morts
Canada Canada 8 morts 6 blessés 1 mort
Allemagne Allemagne 4 morts
Inde Inde 1 mort
Indonésie Indonésie 1 mort
Irak Irak 1 mort
Jordanie Jordanie 1 mort
Koweït Koweït 2 morts
Nigeria Nigeria 1 mort
Flag of Palestine.svg Palestine 1 mort
Philippines Philippines 2 morts 6 blessés
Sri Lanka Sri Lanka 1 mort
Ukraine Ukraine 1 mort
États-Unis États-Unis 1 mort
Flag of the United Nations.svg Nations unies 2 morts 4 morts 8 blessés
Total 1 400 morts plus de 4 900 blessés Au moins 230 morts plus de 200 blessés

Bilan économique

Flag of Lebanon.svg

Liban : Les pertes économiques sont évaluées par le gouvernement libanais à 6 milliards de dollars au 13 août 2006 et une dévaluation de la monnaie libanaise est probable. Les ponts, aéroports, ports, routes, transports en commun, usines électriques, stations services, postes d'essence, dépôts de nourriture, etc. sont détruits méthodiquement, bloquant le pays tout entier tandis qu'il vient de passer par une phase de reconstruction de plus de 10 ans. Le Liban a aussi perdu sa saison touristique, tandis qu'il attendait 2 millions de touristes pour cet été, ceux qui étaient déjà sur place ont été rapatriés pendant les premiers jours du conflit.

Le 10 août, le bilan matériel comprend la destruction d'approximativement 7 000 logements, 900 usines, commerces, fermes et marchés, et précisément 630 kilomètres de routes et 29 infrastructures vitales (aéroport de Beyrouth, ports, réservoirs d'eau, stations d'épuration, centrales électriques)  ; ainsi qu'un nombre indéterminé de relais de télévision, radio et téléphonie, de sites religieux, de bases militaires et autres équipements[92].

Hassan Nasrallah a proposé l'aide du Hezbollah pour reconstruire les maisons détruites lors d'une interview :

«Ne vous inquiétez pas. Dès [mardi] nous mettrons à votre disposition des indemnités pour reconstruire les habitations détruites ou vous permettre de louer un logement. Nous vous aiderons, nous nous entraiderons, nous n'attendrons pas le gouvernement, qui aura besoin de temps»[93]

Flag of Israel.svg Israël :

Selon le journal israélien Yediot Aharonot, le conflit va coûter 4, 4 milliards d'euros[94].

Cette somme représente 10 % du budget de l'État, et à peu près la moitié du budget de la défense israélienne. Dans ce chiffre sont comptabilisés, entre autres, le coût des opérations militaires menées par Tsahal (environ 1, 8 milliard d'euros), mais aussi celui des dégâts causés par les 3 970 roquettes du Hezbollah tombées sur Israël (1 milliard d'euros) alors que la Banque d'Israël évalue les pertes subies par l'activité industrielle et touristique à 1, 2 milliard d'euros, soit plus de 1 % sur les prévisions du produit intérieur brut pour l'année 2006 dont 178, 7 millions d'euros dans le secteur touristique pour les mois à venir.

Le ministre des finances israélien, Abraham Hirchson, a déclaré, mercredi 16 août, qu'allait être constitué un fonds gouvernemental d'aide aux petites entreprises d'Haïfa et du Nord de 134 millions d'euros, conçus pour financer des prêts à taux préférentiels.

La production du char Merkava a été arrêtée, ses performances jugées inadaptées et non satisfaisantes pendant cette guerre.

Bilan écologique

Une conséquence écologique s'ajoute aux conséquences humanitaires au Liban. Une marée noire dans la mer fermée du Liban (la mer Méditerranée) [95], suite aux bombardements le 14 juillet par l'aviation israélienne des réservoirs de pétrole de la centrale électrique de Jiyé, au sud de Beyrouth. De 10 000 à 15 000 tonnes de brut se sont déversées dans la mer, qui serait souillée sur une longueur de 140 km. Le ministre libanais de l'Environnement dit que c'est la première fois qu'une marée noire se produit dans une mer fermée. Les autorités estiment qu'il faudra des mois pour nettoyer les côtes, une fois que la situation le permettra. Le ministre de l'Environnement a signifié qu'en raison du blocus maritime israélien, il est aujourd'hui impossible d'envoyer des équipes en mer pour contenir et récupérer le pétrole. La marée noire a même atteint les cotes syriennes, et certaines sources affirment que cette même marée pourrait atteindre les cotes turques et grecques à cause de la direction du vent. Un nuage toxique de plus de 30 km de long se dégage de l'incendie du dépôt. Cela pourrait aussi ajouter des dégâts terrestres à la catastrophe écologique[96], [97].

Perspectives sur le conflit

Point de vue du gouvernement israélien

Comme le Hezbollah agit à visage découvert au Liban et qu'il siège au gouvernement actuel, Israël tient le gouvernement libanais dans son ensemble comme responsable, aussi prend-il pour cibles des sites stratégiques à travers tout ce pays.

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères en Israël, Mark Regev, le Hezbollah tente aujourd'hui de transférer les soldats israéliens faits prisonniers en Iran. Regev a gardé confidentielle la source de cette information[98]. Mais un porte-parole des affaires étrangères iraniennes a réfuté cette accusation la qualifiant de «simple absurdité»[99].

Le 14 juillet, le premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé que les interventions d'Israël prendraient fin à trois conditions :

Le 15 juillet, en réponse à la possibilité d'un ultimatum israélien, un officier des forces armées israéliennes a affirmé : «nous ne sommes pas des malfaiteurs qui tiraillent n'importe où. Il ne serait pas bon d'inciter la Syrie à entrer dans le conflit.»[101].

Le 18 juillet, Moshe Kaplinsky, chef d'état-major adjoint de Tsahal, interrogé par la radio israélienne, a estimé que les opérations engagées au Liban contre le Hezbollah devraient se poursuivre pendant quelques semaines toujours, ajoutant qu'Israël avait besoin d'un peu de temps pour atteindre des «objectifs particulièrement clairs». Il n'a pas voulu exclure l'hypothèse d'une offensive terrestre : «À ce stade nous n'estimons pas devoir déployer d'importantes forces terrestres au Liban, mais si nous y sommes contraints, nous le ferons. Nous ne l'excluons pas».

Le 21 juillet, l'État déclare vouloir se redéployer au Liban Sud jusqu'au fleuve Litani[102].

Le 30 juillet, Ehud Olmert déclare après le «bombardement de Cana de 2006» que l'armée israélienne se donne toujours une dizaine de jours pour continuer ses opérations au Liban[103].

Le lundi soir 7 août, Ehud Olmert décide un couvre feu sur le Liban au sud du Litani[104].

Le 29 août, après avoir annoncé que l'opération visait à éradiquer le Hezbollah[105], Olmert dit que l'opération n'avait pas pour but de détruire le Hezbollah mais d'aider l'armée libanaise à se déployer dans le sud du Liban et d'appliquer la résolution 1559[106].

Points de vue libanais

Point de vue des autorités libanaises

Le gouvernement libanais a annoncé être prêt à envoyer, dès un retrait israélien effectif, 15 000 soldats au Liban sud, une zone aujourd'hui dominée par le Hezbollah. «Le gouvernement affirme qu'il est prêt à déployer 15 000 soldats au Liban sud dès le retrait des forces israéliennes et qu'il fera appel à la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) pour favoriser ce déploiement», a déclaré le ministre libanais de l'Information Ghazi Aridi.

«À l'endroit où l'armée sera déployée, elle sera l'unique force sur le terrain», a précisé Ghazi Aridi.

Le Hezbollah a réagi officiellement par son secrétaire général Hassan Nasrallah lors d'une vidéo dans laquelle il affirme son soutien à ce déploiement de l'armée libanaise.

Sur le plan diplomatique, Fouad Siniora a obtenu des pays arabes, en réunion extraordinaire à Beyrouth, un soutien indéfectible pour tenter d'imposer à New York des modifications au projet franco-américain de résolution visant à faire cesser les combats.

Une délégation de la Ligue arabe est ainsi partie à New York pour tenter d'amender le texte franco-américain, surtout sur la question d'un retrait des troupes israéliennes du Liban. Peu avant, Fouad Siniora avait éclaté en sanglots en implorant l'aide des pays arabes pour obtenir «un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel», ainsi qu'un retrait de l'armée israélienne et le déploiement des soldats libanais[107].

Point de vue du général Aoun

Pour Michel Aoun, ancien président du gouvernement libanais, qui dit tenter la déconfessionnalisation et l'unification du pays, les prisonniers fait par le Hezbollah sont des prisonniers de guerre répondant à une agression israélienne. Israël a aussi des prisonniers libanais. Israël occupe les fermes de Chebaa. Pour lui, la solution au conflit passe par une juxtaposition des droits. «Nous avons des droits sur Israël que nous revendiquons et si Israël a des droits sur nous, nous les lui accorderons en contrepartie.»

Il dit qu'une force multinationale pour désarmer le Hezbollah transformerait le conflit entre le Hezbollah et Israël en une nouvelle guerre entre les forces multinationales et le Hezbollah. Il ne veut pas d'un désarmement par la force, mais une solution pacifiste.

Il appuie le jugement de l'ensemble des responsables de la guerre pour que la vérité et les motifs historiques de la guerre soient élucidés.

Il dit que les armes du Hezbollah sont une conséquence du conflit. «Une fois que les raisons du conflit seront réglées, la raison d'être des armes du Hezbollah disparaîtra automatiquement. […] S'ils ne veulent pas nous rendre nos détenus et notre terre et qu'ils veulent seulement désarmer le Hezbollah, cela veut dire qu'ils ambitionnent d'aller jusqu'au nord du Liban et non seulement d'occuper le sud. […] Ces choses n'auront de fin que si nous arrivons à un règlement basé sur la justice et le droit mutuel.»[108]

Il juge intolérable l'attitude de l'AFP qui a modifié ses paroles, déformation reprise par le Figaro[109].

Point de vue du Hezbollah

Ce même 14 juillet, le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah a proclamé, suite à l'annonce par Israël du début d'une guerre ouverte contre le Liban, que son mouvement était aussi prêt à une guerre ouverte contre Israël[110].

Le Hezbollah a fait des réserves de missiles depuis de nombreuses années et est plus armé que l'armée libanaise. Il peut résister longtemps à l'attaque israélienne. Au bout d'une semaine de conflit, il y avait plus de morts dans l'armée israélienne (14) que dans le Hezbollah (9). Lors des batailles son seul armement «lourd» est le mortier.

Dans ce conflit le Hezbollah déclare défendre les Palestiniens des attaques israéliennes.

Le 27 juillet 2006, suite à la déclaration de soutien du no 2 d'Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri, le Hezbollah a souligné qu'il n'a jamais entretenu et n'entretiendra jamais de liens avec Al-Qaïda dans la mesure où sur l'ensemble des plans, en particulier religieux et idéologique, il se distingue de cette organisation. Le Hezbollah accuse d'autre part Al-Qaïda de faire «le jeu de l'administration américaine» et ses actions de «porter préjudice à l'Islam»[111].

Hassan Nasrallah a déclaré le 28 août 2006 à la télévision libanaise sur Newtvsat qu'il n'aurait pas laissé se produire l'évènement reconnu déclencheur (accrochage entre le Hezbollah et l'armée israélienne à la frontière aboutissant à la capture de deux soldats israéliens, ni repris ni echangés, ainsi qu'à la mort de huit autres enrôlés de Tsahal) s'il avait su que cela mènerait à une guerre comme celle qui vient de dévaster le Liban[112].

Points de vue de l'Iran et de la Syrie

Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, a promis à Israël une «rétorsion immédiate» de sa part en cas d'attaque contre la Syrie[113].

Toujours ce 14 juillet, le parti au pouvoir en Syrie, le Baath, a déclaré que la Syrie soutenait pleinement moralement le Hezbollah devant ces «agressions barbares israéliennes»[114].

Points de vue palestiniens

Le premier ministre Ismaël Haniyeh (du Hamas), a déclaré que pour lui, les attaques du gouvernement israélien ont pour but de paralyser le travail du gouvernement palestinien.

Point de vue des États-Unis

Le Congrès américain vote oui pour un projet de loi soutenant l'attaque israélienne sur le Liban.

Le 23 juillet 2006, la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, qui s'est rendue sur place, a nommé, pour la première fois depuis le début du conflit libanais, à un cessez-le-feu «urgent» et que l'OTAN était plus efficace que l'ONU pour imposer la neutralisation de la frontière.

Le 5 août 2006, Washington et Paris s'entendent au terme de plusieurs jours de négociations, le conseil de sécurité des Nations unies examine un projet de résolution franco-américain appelant à «une cessation complète des hostilités». Le projet de résolution vise un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme. La force de l'ONU se déploierait avec l'armée gouvernementale libanaise dans le sud du pays, donnant la possibilité d'ainsi un retrait sécuritaire des troupes israéliennes.

Point de vue de la Russie

Réactions internationales

Deux CH-53 de l'USMC faisant la liaison entre Beyrouth et Chypre.

La grande majorité des réactions internationales face à la crise israélo-libanaise condamne à la fois Israël et le Hezbollah, de nombreuses nations redoutant d'autre part une extension du conflit avec l'implication de la Syrie et de l'Iran.

Manifestation contre l'attaque israélienne à Montréal, le 6 août 2006.

Pour un recueilli des réactions dans la presse francophone, visitez Réactions Francophones sur le site CDL.

Organismes internationaux

L'organisation humanitaire Handicap International craint qu'Israël utilise des bombes à sous-munitions. Ces bombes ont à long terme les mêmes effets dévastateurs sur la population civile que les mines anti-personnel[124].

Amnesty International indique qu'Israël, selon des reportages dans les médias anglais, a reçu des bombes à guidées laser GBU-28 à l'uranium appauvri des États-Unis. Le même communiqué mentionne l'usage par Israël (constaté par Human Rights Watch) de bombes à fragmentation M483A1 de même que des bombes au phosphore blanc[125], bombes qu'Israël avait déjà utilisé au cours du siège de Beyrouth en 1982 et par l'armée américaine à Falluja. L'ONG rappelle que l'utilisation offensive du phosphore blanc est susceptible d'être qualifiée de «crime de guerre» en vertu du protocole III de la Convention sur certaines armes classiques, protocole qu'Israël n'a pas signé[126].

De son côté, Human Rights Watch dénonce des tirs de roquettes du Hezbollah délibérément faits pour tuer un maximum de civils. Certaines des roquettes lancées depuis le Liban sur la ville d'Haïfa contenaient des charges avec des centaines de billes métalliques. Ces billes n'auraient qu'«une utilité limitée contre des cibles militaires» tandis qu'elles infligent de «graves dommages» pour les victimes alentour mais aussi les bâtiments publics[127].

Aides humanitaires pour le Liban

L'aide arrive au Liban, mais suite à la destruction des infrastructures par Tsahal, sa distribution est complexe.

Couverture médiatique

Article détaillé : Affaire des photos d'Adnan Hajj.

Les ressortissants de pays étrangers au conflit

La situation se complique par la présence de milliers de ressortissants étrangers qui parcourent le pays. Quoiqu'au moins 15 000 touristes et citoyens libanais aient fui par la route vers la Syrie le 13 juillet, l'entrée et la sortie du pays ont été rendues plus complexes par le bombardement des autoroutes et postes frontière, lors des raids israéliens sur cet axe de communication.

Notes

  1. Marc Chassillan, «Premier bilan technique de vulnérabilité des chars Merkava», Raids n° 245, octobre 2006.
  2. présentation du conflit le 13 juillet par le quotidien français Libération (archive payante)
  3. présentation du conflit le 12 juillet par 7 sur 7
  4. Israël avait préparé la guerre au Liban 4 mois avant le début, Le Monde (consulté le 9 mars 2007)
  5. [1]
  6. Selon la Commission des secours du gouvernement libanais (article du Nouvel Obs)
  7. (en) Isræl/Lebanon Deliberate destruction or "collateral damage"? Isræli attacks on civilian infrastructure sur Amnesty international
  8. Amnesty accuse aussi le Hezbollah de «crimes de guerre» dans lefigaro. fr (consulté le 10 septembre 2006)
  9. (en) Hizbullah : 250 guerrillas killed in war, Associated Press, 15 décembre 2006
  10. (en) chronologie
  11. (en) Rocket attacks on civilians from Lebanon, May 2000-July 12, 2006, compilé selon les documents du Conseil de sécurité de l'ONU, source : Stephen R. Shalom, sur freespeech. org
  12. (en) Isræl set war plan more than a year ago
  13. Le piège du référendum
  14. Sept civils palestiniens tués sur une plage de Gaza : les calculs politiques derrière la dernière atrocité d'Israël
  15. UJFP - Liban-Palestine : lettre ouverte au CRIF et au Congrès juif européen - Communiqués de l'UJFP - L'ensemble des textes
  16. Rapport présenté au Conseil de sécurité le 14 juillet 2006. Référence ONU CS/8776.
  17. Centre de Nouvelles ONU
  18. Denis Delbecq, Le Hezbollah défie Israël, AFP et Reuters, 12 juillet 2006
  19. Claire Arsenault, L'armée israélienne investit le Liban sud, Radio France internationale, 12 juillet 2006
  20. Le Figaro – Actualité en direct et informations en continu
  21. Régulièrement annoncé pendant les événements par les porte-paroles de l'armée ainsi qu'Ehud Olmert
  22. Blocus du Liban par Israël, 40 civils tués dans des raids au sud du pays, AFP (2006-07-13). Consulté le 2008-05-05.
  23. (en) «Isræl may have to take alarming force», Jerusalem Post, 12 juillet 2006.
  24. (en) Isræl Navy Faults Humans, Not Technology, for Ship Attack, 02/07/2007
  25. [2]
  26. Israël n'a pas frappé de bunker du Hezbollah, selon la milice chiite, AP, 20 juillet 2006
  27. Kathy Gannon, L'aide humanitaire au Sud-Liban s'organise, AP sur le site du Nouvel Observateur
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  95. (en) Photos satellites de la marée noire sur la Méditerranée sur le site de Center for Satellite Based Crisis Information.
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  104. L'armée israélienne annonce avoir décrété le couvre-feu dans le sud du Liban
  105. voir introduction
  106. L'Orient-Le Jour
  107. L'armée libanaise déployée dans le sud ? - Radio suisse romande
  108. Intervention du Général Michel Aoun sur la LBC
  109. Version déformée du Figaro : Michel Aoun : «Les soldats français ne seraient pas les bienvenus»
  110. C'est la guerre entre Israël et le Liban, AFP, 14/07/2006
  111. Le Hezbollah nie toute collusion avec Al-Qaïda.
  112. Le chef du Hezbollah fait son mea culpa, sur cyberpresse. ca, article du 28 août.
  113. (en) Ahmadinejad : Isræl would not dare to move against Iran, Haaretz (14 juillet 2006).
  114. Syria says fully backs Hizbollah against Isræl, Reuters (15 juillet 2006). Consulté le 15 juillet 2006.
  115. Déclaration de Jacques Chirac, site officiel de l'Elysée sur la situation au Liban, 19 juillet 2006
  116. Communiqué des Nations unies
  117. (en) La haut-commissaire aux Droits de l'Homme nomme à la protection des civils ainsi qu'à l'établissement des responsabilités dans la crise du Moyen-Orient, Communiqué de l'ONU, 20 juillet 2006
  118. Moyen-Orient : Louise Arbour rappelle la responsabilité pénale des personnes impliquées dans le conflit, Centre de nouvelle de l'ONU, 20 juillet 2006
  119. Natalie Nougayrède, Louise Arbour nomme à protéger les civils et évoque le principe de «proportionnalité», Le Monde, 22 juillet 2006
  120. Article du Figaro
  121. Israël rejette la trêve humanitaire
  122. Liban : Israël rompt sa trêve
  123. Israël n'a pas respecté la trêve
  124. Handicap international
  125. Photos de bombardement au phosphore blanc (images pouvant choquer)
  126. Communique d'Amnesty international 26/07/2006, point 8
  127. Human Rights Watch 18/07/2006
  128. (en) Isræl/Lebanon : Isræl Responsible for Qana Attack, Human Rights Watch
  129. (en) Isræl/Lebanon : End Indiscriminate Strikes on Civilians, Human Rights Watch
  130. (en) Isræl's Indiscriminate Attacks Against Civilians in Lebanon, le rapport de HRW
  131. Deliberate destruction or "collateral damage"? Isræli attacks on civilian infrastructure - Rapport de Amnesty International
  132. Aide Humanitaire de la Commission Europeenne
  133. Article du Département d'État
  134. (en) Isræl frees Aljazeera bureau chief, Aljazeera + Agencies, 17 juillet2006
  135. Reporters sans frontières inquiète face à la montée de la violence au Liban : sept journalistes et collaborateurs des médias blessés en deux jours, Reporters sans frontières, 13 juillet 2006
  136. Des bombardements israéliens détruisent des antennes de télévision et tuent un technicien de la LBC, Reporters sans Frontières, 22 juillet 2006
  137. Une jeune photographe libanaise tuée dans un bombardement israélien, Reporters sans Frontières, 23 juillet 2006
  138. Article de l'Express

Voir aussi

Liens externes

Documents et histoire

Point de vue d'une grande partie de la communauté juive, israélienne ou internationale

Point de vue critique de personnes ou d'organisations juives (hors d'Israël)

Point de vue d'Israéliens critiques envers la guerre

Point de vue libanais

Autres

Bibliographie

Recherche sur Amazone (livres) :




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