Groupe islamique armé

Le Groupe islamique armé est une organisation armée dont l'objectif est de renverser le gouvernement algérien pour le remplacer par un État islamiste.



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  • Aussi inimaginable que cela semble : Le GIA (Groupe Islamique Armé) est en ... C'est de cette façon que la base des terroristes doit être détruite et le ... l'organisation des partisans de la formation de Benyamin Netanyahou dans la... (source : legraindesable)
  • ... En 1949, Neruda devient membre du Conseil Mondial de la paix (organisation internationale œuvrant pour.... Officiellement, sa mort est due au GIA mais probablement par... Cet enlèvement du Groupe Islamique Armé est du à la féroce opposition de Matoub à l'Islamisme et le terrorisme islamique.... (source : fanu.over-blog)
Groupe islamique armé
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Idéologie Islamiste
Objectifs Remplacer le gouvernement algérien par un régime islamiste
Statut  ?
Fondation
Date de formation juin 1992
Fondé par
Pays d'origine Algérie Algérie
Actions
Victimes (morts, blessés) Au moins 1 017 morts et 1 172 blessés. [1]
Zone d'opération France France, Algérie Algérie
Période d'activité 1992-1999
Organisation
Chefs principaux
Membres quelques milliers
Financement Impôt révolutionnaire
Groupe relié Al-Qaida, anciens liens avec le FIS
Répression
Reconnu comme terroriste par Canada, Etats-Unis d'Amérique, Royaume-Uni
Guerre civile algérienne

Le Groupe islamique armé (arabe : ??????? ????????? ???????, al-Jama'ah al-Islamiyah al-Musallaha, GIA) est une organisation armée dont l'objectif est de renverser le gouvernement algérien pour le remplacer par un État islamiste.

L'organisation est positionnée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des Etats-Unis d'Amérique[3] et du Royaume-Uni[4]. Le GIA est classé organisation terroriste par la France. Le gouvernement algérien fait toujours pression actuellement sur l'Union européenne (UE) pour qu'elle inscrive sur sa liste des organisations terroristes le GIA. L'organisation est reconnue par l'ONU comme proche d'al-Qaida ainsi qu'à ce titre sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies[5].

Histoire

En 1992, le Front islamique du salut (FIS) remporte le premier tour des élections législatives mais le gouvernement annule ce résultat. Le GIA se lance dans la lutte armée, ses activités se définissent par la violence, les attentats et par une position intransigeante exprimée dans sa devise «Pas de dialogue, pas de réconciliation, pas de trêve».

Le GIA est une organisation non centralisée et morcelée. Le GIA est dirigé par un émir Abou Abd Ahmed (ou Mourad Si Ahmed, surnommé «Djafaar al-Afghani») et Djamel Zitouni. Les effectifs du GIA même s'ils demeurent complexes à déterminer exactement tournent aux environs d'une dizaine de milliers de combattants, divisés en plusieurs clans.

Tout comme le FIS, le GIA est divisé en deux clans, les salafistes qui cherchent à mettre au point une révolution islamique mondiale et les djazaristes qui cherchent à prendre le pouvoir en Algérie.

Le GIA est composé principalement d'anciens volontaires algériens constitués à la guérilla dans les maquis d'Afghanistan, ou d'autres qui ont combattu en Bosnie-Herzégovine.

En 1993, le GIA fait paraitre un journal en Angleterre, Al-Ansar.

Via son mouvement "Unité de la Mort" Katiba al-Maout il commet plusieurs actions violentes partout en Algérie. En 1996, le GIA enlève puis - selon les médias de l'époque - exécute les 7 moines français de Tibhirine et fait assassiner Monseigneur Pierre Claverie, Evêque d'Alger, juste avant de disparaître.

Rapport GIA et FIS

L'objectif et les méthodes du GIA et de l'Armée islamique du salut (l'AIS) (la branche armée du FIS) sont sensiblement les mêmes, néenmoins il n'en reste pas moins que ce sont deux organisations concurrentes qui se combattent entre elles.

L'AIS a condamné plusieurs fois les actions spécifiquement violentes du GIA. Cependant un rapprochement avec l'aile modérée du FIS semble exclue, les responsables du FIS partisans du dialogue avec le gouvernement ont été "condamnés à mort" par le GIA.

Le GIA est actuellement beaucoup marginalisé suite aux initiatives d'amnistie générale du président Abdelaziz Bouteflika après les années 2000, qui a permis à des milliers de combattants de retrouver une vie normale. Quant à l'armée, elle affirme avoir quasiment anéanti l'organisation.

Le GIA manipulé ?

Selon l'étude menée par Nafeez Mosaddeq Ahmed, le GIA aurait vu sa création instrumentalisée par le régime algérien pour discréditer les milieux islamistes et contrôler la population qui avait porté le FIS au pouvoir en décembre 1991[6].

Les divers témoignages et sources avancent que ces massacres étaient soit perpétrés par le GIA, à l'instigation d'agents du DRS infiltrés ou d'islamistes «retournés», soit directement organisés par le DRS et ensuite revendiqués par la publication de faux communiqués du GIA. Le journal Al Ansar , publié à Londres, était le premier à recevoir et diffuser ces communiqués, et son responsable s'est montré incapable de distinguer les vrais communiqués du GIA des faux.

Action du GIA en France

En 1994, un commando du GIA a détourné un avion (Vol AF 8969) qui s'était envolé d'Alger, avec pour but de le faire s'écraser sur Paris. Le GIGN réussit à reprendre le contrôle de l'avion, sur l'aéroport de Marseille-Marignane.

Le 11 juillet 1995, le cheikh Abdelbaki Sahraoui est abattu d'une balle dans la tête dans la salle des prières de la mosquée de la rue Myrha mais aussi l'un de ses proches tentant de s'interposer. [7]. C'est le début des attentats qui toucha la France en 1995.

En 1995 le GIA organise une série d'attentats. Celui de la station Saint-Michel fera huit morts et une centaine de blessés. L'objectif aurait été de faire participer la France plus activement dans la lutte anti-islamiste, et ainsi couper le mouvement de son principal soutien à l'étranger[8].

En 1998, pour prévenir d'éventuels attentats lors de la Coupe du monde de football, une centaine de membres du Groupe islamiste armé sont arrêtés.

Le 11 juin 1999, par une lettre de menaces adressée à la presse, le GIA annonce un djihad sur le territoire français. Les raisons ne sont pas connues avec certitude, mais cela est certainement dû à la politique française en Algérie.

Le GIA est aussi implanté en France, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Italie, aux États-Unis, en Suède au Maroc mais aussi dans de nombreux pays d'Afrique du Nord et subsaharienne.

Action du GIA en Algérie

Le 8 mai 1994, deux religieux français sont assassinés dans le quartier de la Casbah à Alger. [9]

Le 3 août 1994, Assassinat à Alger de trois gendarmes français et de deux agents de l'ambassade de France. [10]

Le 27 décembre 1994, Quatre Pères Blancs, dont trois Français, sont assassinés à Tizi-Ouzou, en Kabylie. [11]

Le 5 mai 1995, 5 coopérants dont 2 Français sont assassinés dans les locaux d'une société algérienne. [12]

Le 23 mai 1996, 7 trappistes français sont retirés dans leur monastère de Tibehirine, ils sont retrouvés morts. [13]

Leaders du GIA

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 08/05/2010.
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